Particules en suspension, bactéries, résidus de produits chimiques, allergènes : les sources de pollution de l’air sont nombreuses. Mais connaissez-vous réellement l’impact de la qualité de l’air intérieur sur votre santé et celle des membres de votre famille ? Sachant que nous passons en moyenne 14 heures par jour au sein de notre logement, la pureté de l’air que nous respirons constitue un sujet de préoccupation majeure. Voici tout ce que vous devez savoir sur les effets néfastes des polluants et les bons gestes à adopter pour conserver une maison saine.
Sommaire
Quelles sont les sources de pollution de l’air dans une maison ?
Quels sont les risques d’un air intérieur pollué sur la santé ?
Adoptez les bons gestes pour réduire la pollution de l’air intérieur
Améliorez la qualité de l’air intérieur grâce à la VPH
Quelles sont les sources de pollution de l’air dans une maison ?
Il existe plus d’une centaine d’impuretés susceptibles de se répandre dans l’air des espaces clos. Ceux-ci émanent aussi bien des occupants du foyer (virus, bactéries), que des objets et matériaux que nous utilisons au quotidien (particules, fibres, gaz, humidité, etc.) ou encore des polluants biologiques, qui contiennent l’ensemble des allergènes : poils de nos animaux de compagnie, acariens et pollen.
Les composés organiques volatils (COV) représentent, quant à eux, la principale source de pollution de l’air intérieur. Ils proviennent :
- des matériaux de construction : fibres de bois, laine de verre, revêtements vinyle ou plastique, etc. ;
- des matériaux utilisés lors de travaux de bricolage : peintures, solvants, produits de débouchage ;
- des produits et objets à usage domestique courant : nettoyants ménagers, produits d’hygiène, aliments cuisinés, imprimantes, etc. ;
- des filtres contaminés se trouvant dans les appareils ménagers (chauffages et climatiseurs) ;
- des produits d’ambiance tels que les bougies parfumées, les bâtons d’encens ou les produits en spray.
On peut également citer certains polluants chimiques (monoxyde de carbone, gaz d’échappement, fumée de tabac), ou encore le radon, un gaz radioactif naturellement présent dans les roches des régions aux sous-sols volcaniques ou granitiques.
Enfin, sachez qu’un taux d’humidité trop élevé peut être un vecteur important de pollution de l’air. Il s’agit en réalité d’une source indirecte, car la vapeur d’eau ne constitue pas un polluant en soi. En revanche, une condensation excessive et mal évacuée est propice à la prolifération de moisissures et d’acariens.
Quels sont les risques d’un air intérieur pollué sur la santé ?
Les effets de l’exposition à ces polluants peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre en fonction de l’âge, de l’état physique, ou du mode de vie. L’impact de la qualité de l’air intérieur sur la santé peut donc prendre différentes formes. Cela peut se présenter comme une simple baisse d’énergie ou une fatigue chronique, et aller jusqu’au développement de maladies respiratoires. Dans les cas les plus graves, des décès peuvent être recensés, notamment lors d’une intoxication au monoxyde de carbone.
Les allergènes (acariens, pollens, poils d’animaux) donnent lieu à des symptômes bien connus, tels que la gêne respiratoire, l’asthme, la rhinite ou le picotement des yeux.
Les COV (composés organiques volatils) ont des conséquences très variables. Ils peuvent provoquer une diminution de la capacité respiratoire, l’irritation des muqueuses (gorge et yeux), ou encore déclencher des crises d’allergies ou d’asthmes. Certaines particules présentes dans les COV, tel que le benzène ou le formaldéhyde peuvent également avoir des effets cancérigènes.
Une forte exposition au radon, qui ne concerne que certaines régions de la métropole, induit le risque de développement du cancer du poumon. En France, il constitue la deuxième cause de ce type de cancer après le tabac.
Enfin, l’inhalation des spores contenues dans les moisissures en cas de problème d’humidité peut avoir diverses conséquences, telles que : maladies respiratoires de type ORL (bronchite, rhinite, etc.), maux de tête, fièvre, écoulements nasaux, ou aggravation des rhumatismes ou de l’arthrose.
Adoptez les bons gestes pour réduire la pollution de l’air intérieur
Il existe heureusement des bons gestes permettant de limiter considérablement l’impact de la qualité de l’air sur la santé.
En premier lieu, assurez-vous d’aérer tous les jours chaque pièce pendant au moins 10 minutes. Veillez également à adapter ce geste aux activités domestiques susceptibles de libérer davantage de polluants. Par exemple, si vous bricolez à la maison, il faudra penser à aérer davantage.
De même, voici quelques conseils à appliquer afin d’assainir l’air de votre logement :
- prendre l’habitude de toujours fumer à l’extérieur du logement ;
- si vous habitez dans un département exposé au radon : mesurer la présence de ce gaz à l’aide d’un dosimètre ;
- procéder à l’entretien annuel de tous les appareils susceptibles de dégager du monoxyde de carbone ;
- bien refermer les récipients contenant des produits chimiques après utilisation ;
- limiter le recours aux produits ménagers de synthèse et aux parfums d’ambiance ;
- si vous possédez un animal de compagnie : veiller à dépoussiérer et aspirer régulièrement le sol.
Enfin, pensez à faire vérifier chaque année votre système de ventilation, de préférence avant le début de l’hiver.
Améliorez la qualité de l’air intérieur grâce à la VPH
Le meilleur moyen d’améliorer durablement la qualité de l’air intérieur consiste à se doter d’un système de ventilation performant.
S’appuyant sur une technologie avancée, la ventilation positive hygroréglable purifie l’air de votre intérieur grâce à son filtre à particules classe G4. À l’inverse de la VMC simple-flux, qui fonctionne par aspiration, la VPH capte l’air extérieur, le nettoie, puis le redistribue uniformément au sein de votre logement. Ce mode de fonctionnement crée une surpression qui va chasser l’air chargé en polluants vers l’extérieur. Une circulation permanente s’opère alors, permettant de réduire au maximum l’impact de la qualité de l’air sur la santé.
Pour garantir les meilleurs résultats, n’oubliez pas que ce système agit toujours de pair avec les gestes quotidiens présentés dans cet article. Il faudra également veiller à changer le filtre de l’appareil lorsque celui-ci vous l’indiquera et à bien nettoyer les bouches d’extraction situées dans les pièces humides.
Vous connaissez à présent l’impact de la qualité de l’air sur la santé, ainsi que les réflexes indispensables pour conserver chez vous un air propre et sain. Vous souhaitez en savoir davantage sur le fonctionnement de la VPH ? N’hésitez pas à consulter notre page expertise.
Article mis à jour le 13/06/2024.