La bronchite, l’asthme et la rhinite sont souvent associés à des troubles allergiques qui vont se déclarer, plus fréquemment, entre avril et septembre en fonction des types d’allergènes. Toutefois, en dehors de cette période, une bronchite ou une rhinite chronique, des crises d’asthme fréquentes, doivent vous alerter sur la qualité de l’air de votre logement. En effet, une humidité excessive peut déclencher ou aggraver ces troubles respiratoires.
Sommaire
Les effets néfastes d’une humidité excessive sur la santé respiratoire
Les principales causes d’une humidité excessive dans la maison
Traiter l’humidité excessive pour protéger votre santé
Les effets néfastes d’une humidité excessive sur la santé respiratoire
Le taux d’humidité idéal pour un logement est compris entre 40 % et 60 % (recommandation de l’ADEME). Au-delà de 60 %, on parle alors d’humidité excessive. Celle-ci se manifeste notamment par le développement de moisissures qui apparaissent le plus souvent sur les murs, sur les plafonds ou dans les pièces humides de la maison (salle de bains, cuisine). Ces moisissures se présentent sous la forme de taches de couleur noire, verte ou blanche et dégagent une odeur de moisi ou de terre.
Les moisissures libèrent des spores microscopiques dans l’air qui peuvent être inhalées et provoquer des réactions allergiques (rhinite,) ou déclencher des troubles respiratoires (asthme, bronchite). Chez les personnes déjà sensibles, l’inhalation de ces particules peut aggraver les symptômes tels qu’une respiration sifflante ou un essoufflement. Les enfants sont considérées comme plus à risque. En effet, un enfant qui dort dans une chambre trop humide, avec des moisissures, a 1,5 à 3,5 fois plus de risque d’être allergique ou asthmatique qu’un adulte.
Les principales causes d’une humidité excessive dans la maison
Une humidité excessive est donc responsable du développement des moisissures. Pour retrouver une maison saine, il est important d’identifier l’origine de cette humidité pour la réguler et retrouver un taux normal (entre 40 % et 60 %). Les deux causes les plus courantes d’une humidité excessive sont une ventilation insuffisante ou la présence de remontées capillaires.
La condensation, un phénomène responsable de l’apparition de moisissures
Si votre maison n’est pas suffisamment ou correctement ventilée, vous verrez alors apparaître de la condensation : de petites gouttelettes d’eau qui se forment sur les surfaces froides (telles que les fenêtres). Ce phénomène est plus notable en automne ou en hiver lorsque les logements sont moins aérés (ouverture des fenêtres). Non traitée, la condensation se matérialise également par l’apparition de moisissures.
Les remontées capillaires, une cause fréquente de salpêtre et de moisissures
Les remontées capillaires sont très souvent responsables d’une humidité excessive. Elles se matérialisent par une migration ascensionnelle de l’eau du sol, dans les murs. Une des conséquences immédiate est l’apparition de salpêtre (dépôt de couleur blanchâtre) ou de moisissures sur les murs ou les plafonds. Le phénomène des remontées capillaires, plus particulièrement présent dans les maisons anciennes ou en pierre, peut atteindre 1m, voire 2m et plus sur les murs extérieurs du logement.
Traiter l’humidité excessive pour protéger votre santé
Ne négligez pas un problème d’humidité dans votre maison. Non seulement cette humidité excessive impacte la santé des membres de votre foyer (entraînant notamment des pathologies respiratoires) mais elle représente également un risque de fragilisation de la structure de votre maison (dégradation progressive des matériaux, fragilisation du bâtit, pourrissement d’éléments structurels).
Pour traiter cette humidité excessive, il convient le plus souvent d’installer une ventilation plus performante ou de traiter le problème des remontées capillaires. Assurez-vous, en amont, d’avoir bien identifié l’origine de ce problème d’humidité. Pour cela, vous pouvez bénéficier des conseils gratuits d’un expert MaisonSûr.
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