Vous souhaitez faire poser des panneaux photovoltaïques pour produire votre propre énergie verte, mais vous hésitez encore sur la méthode d’installation ? Faut-il privilégier l’intégration ou la surimposition ? Ces deux solutions présentent des différences importantes qu’il est essentiel de comprendre avant de prendre une décision. L’objectif est clair : vous souhaitez rentabiliser votre investissement tout en optimisant votre confort et en réalisant des économies d’énergie. Dans cet article, nous allons vous expliquer en détail ces deux types d’installations, leurs avantages et leurs inconvénients, afin que vous puissiez choisir la meilleure option pour votre habitation.
Sommaire
L’intégration au bâti des panneaux photovoltaïques : de quoi s’agit-il ?
La surimposition des panneaux solaires : l’option la plus répandue
Intégration ou surimposition : comment choisir ?
L’intégration au bâti des panneaux photovoltaïques : de quoi s’agit-il ?
L’intégration au bâti, aussi désignée par l’acronyme IAB, consiste à retirer une partie de la couverture du toit et à la remplacer par les panneaux photovoltaïques. Avec cette méthode, les panneaux solaires viennent donc se substituer à la toiture.
Cette technique d’installation a longtemps été mise en avant, car elle ouvrait droit à des aides financières, mais elle tend aujourd’hui à être délaissée depuis la suppression de la prime associée en 2018. Pour cause, il s’agit de travaux plus complexes à réaliser, car il faut d’abord retirer les matériaux de couverture, puis installer une membrane étanche afin de protéger l’habitation des infiltrations. Lors de votre choix entre l’intégration ou la surimposition, il est essentiel de considérer les implications sur l’étanchéité et la durabilité de la toiture.
L’intégration au bâti séduit avant tout par son aspect esthétique. En s’intégrant parfaitement à la toiture, les panneaux solaires deviennent plus discrets, ne dépassant que de quelques centimètres. Ce critère esthétique est particulièrement apprécié dans les zones classées, où les règlements d’urbanisme imposent souvent une cohérence architecturale stricte.
De plus, cette solution se révèle particulièrement adaptée aux constructions neuves, car elle permet d’anticiper les contraintes techniques dès la conception du projet et de réduire les coûts liés aux matériaux de couverture remplacés par les panneaux solaires.
Toutefois, notons que l’intégration au bâti présente plusieurs inconvénients :
- D’abord d’un point de vue économique, car son coût est plus élevé que celui d’une installation en surimposition, en raison des travaux plus conséquents qu’elle implique.
- Dénuée de ses tuiles, la toiture devient plus vulnérable. Aussi, si l’installation est mal réalisée, des risques d’infiltration d’eau peuvent survenir, ce qui peut engendrer des problèmes importants à long terme.
- Par ailleurs, les panneaux photovoltaïques intégrés souffrent généralement d’un manque de ventilation en raison de leur proximité avec la toiture. En été, ils ont ainsi tendance à chauffer davantage, ce qui se traduit par une baisse de leur rendement et de leurs performances énergétiques.
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La surimposition des panneaux solaires : l’option la plus répandue
À l’inverse de l’intégration, la surimposition, aussi appelée ISB pour « Intégration Simplifiée au Bâti » consiste simplement à fixer les panneaux solaires sur la toiture existante, sans modifier la couverture. Seules quelques tuiles devront être déplacées afin d’ancrer solidement des crochets et des chevrons à la charpente. Ces derniers supportent ensuite des rails en aluminium sur lesquels viennent se fixer les panneaux photovoltaïques.
Cette méthode est aujourd’hui la plus utilisée, car elle allie simplicité et fiabilité. Son principal atout réside dans sa facilité d’installation, qui ne nécessite pas de gros travaux. Grâce à cette technique, l’intégrité de la toiture est préservée, ce qui élimine le risque de créer des problèmes d’étanchéité.
De même, le problème de la perte de rendement à cause d’un éventuel manque de ventilation ne se pose pas avec la surimposition. L’air peut librement circuler entre les capteurs photovoltaïques, ce qui évite la surchauffe et permet d’optimiser la production d’électricité.
Comme cette méthode requiert moins de modifications structurelles, les coûts d’installation sont réduits par rapport à la technique d’intégration au bâti.
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Son principal inconvénient ? Il réside uniquement dans l’aspect visuel qui sera plus impactant, car les panneaux dépasseront davantage de la toiture.
Intégration ou surimposition : comment choisir ?
Alors, comment se décider entre l’intégration ou la surimposition ? Le choix est finalement assez simple et reposera sur vos contraintes et vos priorités.
Si votre maison est en cours de construction et que vous avez un projet d’énergie solaire, vous pouvez envisager l’intégration au bâti pour l’esthétisme, sans craindre trop de risques d’infiltrations car les panneaux seront posés dès la conception.
Toutefois, pour la majorité des projets photovoltaïques, notamment sur les maisons déjà existantes, la surimposition s’impose comme la meilleure option. C’est d’ailleurs la méthode que nous avons choisie chez MaisonSûr, au regard de ses atouts non négligeables.
D’une part, la pose en surimposition garantit un rendement optimal grâce à une meilleure ventilation des panneaux. Il s’agit tout de même d’un paramètre très important dans la mesure où vous chercherez certainement à rentabiliser votre investissement. Avec la surimposition, la rentabilisation est plus rapide, car d’une part, votre production sera plus efficace, et d’autre part, la pose est moins coûteuse car plus rapide.
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De même, il s’agit d’une méthode beaucoup plus fiable, avec laquelle vous ne courrez aucun risque de fragiliser votre toiture et de voir apparaître des infiltrations.
Enfin, son adaptabilité à tous les types de toitures, qu’il s’agisse de tuiles, d’ardoises ou de tuiles en béton, en fait une solution universelle, accessible à tous les propriétaires souhaitant se tourner vers l’énergie solaire.
Choisir entre l’intégration ou la surimposition des panneaux solaires constitue une étape essentielle dans votre projet photovoltaïque. Bien que l’intégration puisse sembler attrayante pour son esthétisme, la surimposition offre des avantages bien supérieurs en termes de performance, de fiabilité et de rentabilité. Cette méthode constitue aujourd’hui la meilleure solution pour les propriétaires désireux d’optimiser leur production d’énergie tout en maîtrisant leur budget.
Quoique vous choisissiez, pensez à bien vérifier les labels et certifications de l’entreprise avec laquelle vous travaillez. MaisonSûr dipose du label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ainsi que de la certification Quali’PV, propre aux installations de panneaux photovoltaïques.
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